Cette fois-ci, faites place à Guillaume Apollinaire, d'origine Polonaise et Italienne, le poète se révélera au grand public dès 1901.
Proche des peintres cubistes, il soutiendra cet art si mal compris. Entre symbolisme, surréalisme et romantique, Apollinaire nous livre des ouvrages mêlant modernité et tradition. Des chants d'espoir aux chants d'amours perdus, Apollinaire reste un incontournable.
Pour ma part, je n'ai lu qu'Alcools et Calligrammes. Mais il a aussi écrit des romans et des critiques.
Je vous conseillerai donc pour commencer ces deux recueils :
Un poème incontournable :
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire