Résumé :
"L'essentiel de La Bête humaine, c'est l'instinct de mort dans le personnage principal, la fêlure cérébrale de Jacques Lantier, mécanicien de locomotive. Jeune homme, il pressent si bien la manière dont l'instinct de mort se déguise sous tous les appétits, l'Idée de mort sous toutes les idées fixes, la grande hérédité sous la petite, qu'il se tient à l'écart : d'abord des femmes, mais aussi du vin, de l'argent, des ambitions qu'il pourrait avoir légitimement. Il a renoncé aux instincts ; son seul objet, c'est la machine."
Mon Avis :
Grosse déception pour ce roman.
Beaucoup le considère comme le digne successeur de 'Thérèse Raquin' et bien pour ma part ce n'est pas le cas. Certes j'ai aimé comme toujours l'écriture de Zola, mais j'aurais voulu que l'aspect psychologique du personnage prenne le dessus et non pas les aspects extérieurs. En soi, Jacques est un personnage assez effacé, sauf quand il subit ses pulsions meurtrières.
D'ailleurs, ce personnage apparaît assez tardivement et son lien de parenté n'est compris aussi que tardivement. C'est le fils aîné de Gervaise. Au-delà de cette déception, l'univers des cheminots de fer fut très intéressant à découvrir, beaucoup de technicité nous sont dévoilées. Par ailleurs, les mêmes qualités de la plume de Zola se retrouvent dans ce roman, ce qui est logique. Au demeurant, j'ai trouvé que les personnages secondaires plus présents que Jacques, et surtout plus développés mieux dépeints. Alors que pour Jacques, tout reste quelque peu en suspend.
La déchéance humaine est tout aussi présente, mais je dirais de manière moins violente et flagrante.
Le naturalisme l'emportent sur l'aspect psychologique du meurtrier, dommage.
Ma Note : 3/5

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire