lundi 5 janvier 2015

Chronique de Making Faces


Résumé :

Ambrose Young incarnait l'image même d'un Dieu. Il était le garçon qui pouvait figurer sur les couvertures de romances que lisait Fern. Elle les lisait depuis ses treize ans.Mais elle ne pensait jamais qu'il aurait pu être sien... jusqu'à ce qu'il perde sa beauté.Un conte moderne sur un garçon brisé à l'image de La Belle et de La Bête. Une histoire sur la perte d'identité, de la vie, du lien affectif, la perte de la beauté.C'est aussi un roman où l’héroïsme défi toutes les définitions et où l’amitié subisse malgré les plus durs épreuves de la vie.

Mon Avis : 

Encore une fois, le mot ' romance ' m'a porté à confusion.
Ceci n'est pas une simple romance, non c'est une belle leçon de vie, de courage , d'amour, d'amitiés, de solidarité.
L'histoire est vécue lors d'une période sombre qu'a traversé l'Amérique, en 2001. Tout prend un sens, le devoir, le patriotisme, la loyauté. Que de mots significatifs pour décrire ce roman.Les personnages sont bouleversants et surprenants. Tout n'est qu’illusion et nous les découvrons vraiment qu'au fil des pages.
Bailey, ce bout-entrain, ce jeune homme incroyable m'a énormément émut, il dit non, croit en ses rêves et est prêt à tout pour ses amis, alors que c'est lui qui a le plus besoin d'aide.
Ambrose, est oui, c'est indéniable, il est fascinant. Sa personnalité change du tout au tout et nous découvrons cet être fragile qui va renaître grâce à Fern . Fern et Rita sont toutes aussi sympathiques à suivre , même si Rita est plus dans la superficialité, ce qui malheureusement lui fera prendre conscience de son histoire gâchée avec Bailey.
Le début est plus léger, drôle. Il est ponctué d’analepses, ce qui permet de mieux définir les liens qui unissent les personnages. Nous lisons aussi du point de vue d'Ambrose. C'est d'ailleurs lui le plus intriguant : poète, chanteur, intelligent, sportif. Il fait preuve d'une grande modestie.
Le roman est emplit de poésie, de moments poignants, tout comme drôles.
Nous sommes au coeur de l'Irak aussi, avec des pensées plus masculines.
Dieu est aussi très présent, chose plus qu' intéressante dans un roman YA, il démontre bien la détresse dans laquelle se trouvait les Etats-Unis, mais surtout les personnages.
Certains passages sont très durs, surtout concernant le regard que Fern porte sur elle-même tout comme Ambrose.C'est percutant et blessant à la fois. Nous prenons leur fragilité de pleins fouets.
Quant aux derniers instants dans lesquels apparaît Bailey, ils sont très intenses. Sans le savoir il a réalisé tous ces voeux, à sa manière et c'est indescriptible. La fin est plus que prévisible, mais elle n'en reste pas moins empreinte de justesse et d'émotions. La romance en elle-même est compliquée, mais justifiée et est d'une grande logique. Elle est déchirante et magnifique.

C'est l'histoire d'un Beau et d'une Bête qui sont devenus la Belle et la Bête dont le coeur prime avant tout, avant l'apparence. Nous ne sommes que des pantins de nos vies et c'est à nous de mener notre destin et de nous façonner pour être celui ou celle que nous voulons montrer, dévoiler notre essence et non pas incarner un être.

Ma Note : 100000000000000000000000000000000000000000000000000/5

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