lundi 29 décembre 2014

Petite(s) Chronique(s) [11]


Mon Avis : L'un des tomes le moins sombre de la saga.
Zola sort encore une fois des sentiers battus en explorant la vie d'un prêtre, qui se maudit chaque pour son amour porté à la vierge et à Albine.
Ce débordement d'amour envers ces deux femmes est très fort, et finalement la moralité l'emportera pour une fois, dans ce tome.
Un revirement de situation donc! Le personnage de Serge est très troublant, il peut passé de la folie amoureuse à l’impassibilité totale. Il est impénétrable et on entrevoit déjà les tares des Rougons : les nerfs, quant à sa soeur, la folie, le retard mentale comme les Macquarts. Nous retrouvons aussi le Docteur Pascal dans ce cadre provençal La place de la nature est très important dans ce roman, presque mystifiée, étant le miroir de l'amour blasphème et interdit que se porte Albine et Serge.
 On passe par toutes les conditions sociales, sans tombés dans le grossier stéréotype, cela est exprimé de manière très scientifique et logique.

Ma Note : 5/5

Mon Avis : Roman dans la veine de L'Assomoir et de Nana.
Ce fut très divertissant de découvrir l'univers d'un peintre, artiste, qui n'avait pas une vie facile à l'époque.
Découvrir l'ébauche du mouvement impressionniste fut aussi très passionnant à suivre.
C'est la première fois que je retrouve une forme presque poétique chez Zola, à travers l'art de la peinture. Il nous dévoile un milieu dur envers les peintres et surtout envers le renouveau.
Certes, c'est encore la vision d'une déchéance humaine, mais plus par la passion dévorante du métier et de l'art en lui-même.

Ma Note : 4/5

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